Comment bien choisir son climatiseur ?
Lors du choix d’un climatiseur domestique, que ce soit dans un magasin physique ou lors de recherches en ligne, il est courant de rencontrer des sigles techniques tels que : BTU, watts, kW, dBA, type de gaz, classe d’efficacité énergétique, type de climatiseur mono-split ou multi-split, etc., qui ne sont pas toujours faciles à comprendre et empêchent souvent de faire un choix éclairé, au moins dans un premier temps.
Dans cet article, nous verrons comment naviguer parmi les termes techniques les plus importants à maîtriser. Nous examinerons également quatre points fondamentaux à prendre en compte pour évaluer et choisir un modèle de climatiseur.
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Une sélection de climatiseurs pour vous aider à faire votre choix :
1. Est-ce que le climatiseur sera utilisé uniquement pour le refroidissement ?
Il est essentiel, au moment de l'achat, de savoir si le climatiseur sera utilisé uniquement en mode refroidissement ou également comme source principale de chauffage. Les climatiseurs équipés de pompe à chaleur peuvent refroidir et chauffer une pièce, mais il faut savoir que les performances des climatiseurs à pompe à chaleur varient largement en mode hivernal, car ils ont des limites techniques de fonctionnement. À certaines températures extérieures, le climatiseur peut perdre en efficacité, voire se bloquer. Pour vérifier ce point, il est important de consulter les fiches techniques des climatiseurs, notamment pour connaître les limites de fonctionnement en période hivernale.
Une fois la fiche technique du modèle obtenue, il est possible de vérifier la plage de fonctionnement. En mode refroidissement, durant l’été, ces modèles offrent une plage d’efficacité de -10 °C à +46 °C. Certains modèles peuvent rencontrer des problèmes de refroidissement à des températures particulièrement élevées, d’où l'importance de vérifier ces paramètres avant l’achat.
2. Souhaitez-vous chauffer avec ce climatiseur ?
En mode chauffage hivernal, ce critère est encore plus crucial. Même si, en été, pratiquement tout climatiseur peut faire le job, sous réserve des autres points à vérifier (dimensionnement de l’espace, puissance nominale du climatiseur et fiabilité de la marque), en mode chauffage, ce critère devient fondamental. Si vous vivez dans une zone très froide, il est indispensable de s’assurer que la plage de fonctionnement couvre les températures extérieures typiques de votre région. Par exemple, certains modèles peuvent fonctionner jusqu’à -15 °C, et d’autres jusqu’à -25 °C, selon les spécifications.
3. Comment calculer la puissance dont j'ai besoin ?
Le besoin thermique, également appelé dimensionnement, se réfère au nombre de BTU/h requis pour refroidir ou chauffer un espace. En mode refroidissement, un nombre de BTU/h inférieur est requis par rapport au mode chauffage. Pour déterminer cette valeur, on peut utiliser un coefficient de 321 pour le refroidissement et de 367 pour le chauffage, en tenant compte d’une hauteur de plafond standard de 2,7 mètres.
Par exemple, pour une pièce de 24 m², on aurait besoin de 7704 BTU/h en mode refroidissement (24 m² x 321), et de 8808 BTU/h en mode chauffage (24 m² x 367). Une fois ce calcul effectué, il est nécessaire de vérifier que la puissance nominale du climatiseur correspond aux besoins thermiques de l’espace.
Pour cela, il est possible de consulter l’étiquette énergétique ou la fiche technique du produit, où cette puissance est indiquée. Le calcul étant souvent donné en BTU/h, il peut être converti en kilowatts en divisant par 3,412 pour obtenir une correspondance en kW qui peut être comparée aux données techniques du climatiseur.
4. Est-ce que la marque que j'ai choisi est fiable ?
Quant à la fiabilité de la marque, elle doit être évaluée sous deux aspects : d'abord, la notoriété de la marque, plus celle-ci est reconnue, plus la fiabilité du produit est généralement assurée. Ensuite, la présence d’un service technique dans votre région est un facteur à vérifier avant l’achat.
Pour juger de la fiabilité d’une marque moins connue, il est possible de se référer à la disponibilité des informations du fabricant (fiches techniques, plages de puissance, etc.), ainsi qu’aux certifications de qualité telles que l’ISO 9001, ISO 14001 ou les labels de qualité comme Eurovent.